Donner à un SUV de luxe le nom d’un condiment, il fallait oser.
Le Cayenne, c’est ce petit ingrédient qui change tout : une pincée suffit pour donner du caractère. Porsche l’a bien compris : leur SUV n’est pas qu’un véhicule familial haut de gamme, c’est le coup de saveur inattendu dans une gamme déjà légendaire.
Quand la marque allemande a lancé son premier SUV en 2002, elle a surpris le monde entier.
Non seulement parce qu’un “4x4” badgé Porsche semblait presque une hérésie pour les puristes, mais aussi parce que ce nom, Cayenne, sonnait comme une promesse d’exotisme et de puissance. Cayenne, c’est à la fois le piment ardent qui réveille les papilles et la capitale de la Guyane française, qui évoque chaleur et intensité. Bref, une appellation qui interpelle, et qui colle parfaitement à ce SUV venu pimenter l’histoire de Porsche.
Mon expérience avec le Cayenne
J’ai eu entre les mains est un Cayenne III 3.0 Turbo E-Hybrid de 2020. Mais la particularité de celui que je conduis parfois via ABC Clean à Mérignac, c’est son covering Vert Anglais, qui lui donne une allure chic et discrète. Ce n’est pas une couleur tape-à-l’œil : elle attire les regards sans jamais chercher à voler la vedette. Exactement l’équilibre que j’aime dans ce genre de voiture.
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Mes trajets avec lui ont toujours été de simples points A à B. Pas de road-trip, pas de grandes échappées. Mais même dans ce contexte, il impose une présence particulière. On grimpe à bord, on domine la route, et pourtant on est surpris par sa douceur. En mode E-Power ou Hybrid, le Cayenne se conduit avec une légèreté : on glisse plus qu’on ne roule.
Puis il suffit de tourner le sélecteur pour découvrir l’autre facette. En Sport et surtout en Sport+, le Cayenne révèle ce qui fait l’ADN de Porsche : une poussée franche, un moteur qui s’exprime (sans avoir la sonorité d'une GT3) et un châssis qui semble rétrécir sous vos mains, oubliant les dimensions imposantes du SUV. C’est tout l’art de ce modèle : passer de l’élégance urbaine à la fougue sportive en un clic. Comme un piment qu’on dose selon son humeur.
Un matin, je me suis offert un petit-déjeuner avec un ami : croissant, café et pasteis de nata. Je saupoudrais de cannelle ma petite pâtisserie portugaise. Et je n’ai pas pu m’empêcher de sourire : d’un côté, le Cayenne, épice piquante et explosive. De l’autre, la cannelle, douce et parfumée, sur ce dessert simple.
L’épice Porsche
Le Cayenne, c’est une Porsche différente. Plus haute, plus spacieuse, plus polyvalente. On profite d’un espace généreux, d’un confort qui laisse imaginer à quel point un long trajet doit être royal. Mais sous le cuir et les écrans, on sent toujours battre le cœur de Stuttgart. C’est cette dualité qui me marque le plus : l’impression d’avoir une limousine et une sportive réunies en un seul véhicule.
Certains l'apprécient, d'autres un peu moins.
Ce qui me fascine avec le Cayenne, c’est la justesse du nom. Oui, il pique quand on le provoque. Oui, il relève une gamme déjà mythique. Oui, il a changé la recette Porsche en ouvrant la marque à un nouveau public, sans jamais trahir son héritage.