Quand je repense à ces quelques jours passés à Flaine, ce sont d’abord les paysages qui me reviennent en tête. Les montagnes, les routes, les chalets, les sapins qui bordent les virages. J’ai eu la chance de prendre le volant d’une Clio IV RS équipée de pneus cloutés, prête à sillonner les routes qui serpentent jusqu’au circuit Glace
La route avant tout
Conduire en montagne en plein hiver, c’est un jeu d’équilibre permanent. Ca accroche quand il faut, mais ça décroche aussi rapidement si l’on devient trop confiant. Entre dosage de l’accélérateur et contre-braquage instinctif.
En traction comme, on sent l’avant qui cherche l’adhérence, on compense, on apprend à jouer avec la glisse. À l’inverse, en propulsion, comme les BMW présentes sur place, le jeu est plus spectaculaire : l’arrière part, et tout dépend de la finesse du pied droit. Quant aux 4 roues motrices – les SUV ou certaines Audi – on devinait leur sérénité : plus stables, plus faciles à manier, mais parfois moins joueurs.
L’ambiance autour du circuit glace
L’atmosphère autour du circuit glace était unique. On croisait de tout : Porsche, Audi A1, SUV familiaux, Subaru... Chacun venait tester ses limites et celles de sa voiture. Et forcément, personne ne repartait sans une petite boulette : une sortie de trajectoire, une figure non prévue… et parfois, un crash entre deux voitures. Mais tout cela faisait partie du spectacle, avec une bonne humeur communicative et un vrai respect entre passionnés.
Le jour, le décor était époustouflant : les montagnes à perte de vue, la neige qui scintille, le bruit des moteurs qui résonne dans la vallée. La nuit, une autre magie s’installait : les phares qui découpent la brume, les chalets illuminés au loin, et cette impression d’être dans un monde à part.
Quatre jours hors du temps
Pendant ces quatre jours, j’ai eu l’impression de vivre une parenthèse où tout tournait autour de la passion automobile. La technique de conduite, l’observation des autres voitures, les discussions avec les passionnés, et ce décor incroyable…
